Un spectacle pour un public à partir de 3 ans, coproduit
par le Teatro delle Briciole, à partir de l’univers d’ Antonio Catalano.
Création en septembre 2011 au Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes – Charleville-Mézières.
A l’origine, une proposition de Flavia Armenzoni, Directrice du Teatro Delle Briciole à Alain Moreau, Directeur Artistique du Tof Théâtre.
Puis, l’idée du spectacle est née à la suite d’une expérimentation improvisée avec une petite marionnette évoluant dans une multitude de constructions miniatures en bois de noisetier, des tours étranges, dans l’atelier d’Antonio Catalano, créateur des Univers Sensibles…
Les spectateurs sont installés au plus proche, au bord de la scène, dans un cocon de voiles. Devant eux, un plateau, de la terre, une lune-miche de pain, un ciel de bambou… et de petites constructions de bois, faites de fragiles brindilles et de bâtons. Un souffle berce les feuilles. Il n ‘y a rien d’autre – comme aux premiers temps du monde.
Et puis soudain… Soudain quelque chose s’agite sous la terre : un être, un être indéfini qui rampe. Quand son visage se révèle, alors tout commence vraiment : c’est le début des « Petits sentiments », ceux qu’éprouve, un à un, l’unique personnage de ce spectacle – une marionnette grande comme la main.
Effroi, désir, solitude, joie, colère, émerveillement – la gamme est explorée sans un mot, tout comme le sont l’ouïe, la vue ou le toucher (puisque des sens aux sentiments, il n’y a qu’un pas!)
Le monde loufoque, sensible et marionnettique du Tof Théâtre, l’art brut d’Antonio Catalano et les sons inventifs du patamusicien Max Vandervorst s’entremêlent avec bonheur pour nous concocter cet hymne à l’émerveillement et à l’éveil du sens artistique !
Texte de présentation en flamand:
Als toeschouwer zit je heel dicht bij, aan de rand van het podium. Voor je: een kluit aarde, een brood in maanvorm, een bamboehemel … en kleine houten bouwwerken uit broze takjes en stokjes. Een zachte bries waait door de bladeren. Er is niets anders – zoals toen de wereld pas bestond. En dan, plots… Plots beweegt er iets onder de aarde: een wezen, een vreemd wezen dat kruipt. Wanneer zijn gezicht zichtbaar wordt, begint het echt: het wezen – een pop ter grootte van een hand – krijgt Piccoli Sentimenti, « Kleine Gevoelens ». Angst, verlangen, eenzaamheid, vreugde, kwaadheid, verwondering… zonder een woord worden al deze gevoelens verkend. Piccoli Sentimenti speelt met de zintuigen: het gehoor, het zicht, de tastzin.
Spectacle rêvé, conçu par Alain Moreau et Antonio Catalano, créé avec la complicité de Sandrine Hooge et Céline Robaszynski
Réalisation marionnettes et mise en scène : Alain Moreau
Scénographie : Alain Moreau à partir d’une proposition d’Antonio Catalano
Création de l’univers sonore, des instruments et composition des musiques: Max Vandervorst
Jeu: Lisou De Henau et Céline Robaszynski
Régie : Amaury Bertels
Travail exploratoire autour de la lumière et du son : Dimitri Joukovsky
Création des éclairages: Emiliano Curà à partir d’une proposition de Dimitri Joukovsky
Accompagnement artistique: Antonio Catalano
Collaboration à la scénographie : Céline Robaszynski
Mise sur orbite et conseils éclairés: My-Linh Bui
Aide précieuse à la réalisation : Sarah Demarthe
Production : Tof Théâtre et Teatro delle Briciole
Co-production : Festival A pas contés (Dijon), Le Granit – Scène Nationale de Belfort, MA scène nationale – Pays de Montbéliard, L’Yonne en Scène.
En partenariat avec : Festival Zona Franca (Parme, Italie), Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes (Charleville-Mézières), Les Halles de Schaerbeek (Bruxelles), La Montagne Magique (Bruxelles), Festival Théâtre à Tout âge (Quimper), Bronks Festival (Bruxelles), Festival Momix (Kingersheim), Festival Ribambelle – Théâtre du Champ Exquis (Blainville-sur-Orne), Festival Découvertes, Images et Marionnettes (Tournai), Semaine Internationale de la Marionnette (Neufchâtel), Festival Sur un Petit Nuage (Pessac), Festival Prom’nons nous…, Festival le P’tit Monde (Hazebrouck), Festival Géo Condé (Frouard), Festival Puy de Mômes (Cournon), Théâtre Jean Arp (Clamart), Théâtre Royal de Namur, Centre culturel d’Ottignies Louvain-la-Neuve, Traffo (Luxembourg), Maison des Arts de Thonon-Evian, Saison Jeune Public de Nanterre, Théâtre de Laval, Service culturel d’Allonnes, Théâtre Firmin Gémier (Antony), Théâtre Paul Eluard (Choisy-Le-Roi), Théâtre André Malraux (Chevilly Larue), Maison des Arts de Créteil, Communauté de Communes du Grand Villeneuvois et le Centre culturel de Liège – Les Chiroux
Spectacle réalisé avec l’aide de la Province du Brabant-Wallon.
Le Tof Théâtre est conventionné par le ministère de la culture de la Fédération Wallonie Bruxelles.
– Nous jouons toujours avec notre gradin qui fait partie intégrante de notre décor, il n’est pas possible de jouer sans. Adapté pour une vision optimale, il permet une proximité indispensable du public et clos l’espace. De facture très simple, il sera monté par vos soins.
En cas d’accueil de spectateurs handicapés, il est impératif d’en avertir la compagnie au préalable.
De plus le dispositif scénique et le gradin du spectacle ne permettent pas d’accueillir plus de deux fauteuils roulants durant une même représentation, la jauge sera automatiquement dès lors diminuée de 5
places par fauteuil roulant.
– Le spectacle est autonome en lumière, son et gradin.
– Les dimensions de l’espace dégagé de tout obstacle (colonne, dénivellation…) dont nous avons besoin sont:
Ouverture : 12m
Profondeur : 10m (minimum 7,50m)
Hauteur : 3,50m minimum
L’espace scénique et le gradin occupent 10 m de large sur 7,5m de profondeur. Il est indispensable d’avoir au minimum 1 m de dégagement de chaque côté du gradin pour permettre une circulation aisée du public.
Montage : 4 heures (en cas d’accès direct et salle de plain-pied). Si montage le jour de la représentation la 1ère représentation sera programmée au plus tôt à 14H. Les comédiens participent au montage et ont besoin de pouvoir s s’échauffer durant 1h30 avant la représentation!
Démontage : 2 heures ½ + 1/2 h de chargement dans notre camion. En règle générale le démontage se fait toujours dansla foulée de la dernière représentation.
Jauge :
– En scolaire : 130 (si les enfants ont bien entre 3 et 5 ans…)+ accompagnateurs (15 maximum)
– En tout public: 100, maximum 115 (dépendant de la proportion d’adultes et d’enfants…)
Public : 3 à 5 ans en scolaire, à partir de 3 ans en séances tout public
Durée du spectacle : 43 min en scolaire, 47min en tout public
Nous demandons de pouvoir disposer de la salle 1h30 avant chaque séance pour que les comédiens puissent s’échauffer et faire la mise en place.
Demandes techniques
– Obscurité totale/Boite Noire
– Au minimum fond de scène noir. Largeur : 10m, hauteur : 3,50m
– Puissance électrique : 2 circuits séparés de 16 A monophasé pour la lumière au fond centre et 1 pour le son à cour.
– Prévoir si nécessaire un supplément d’éclairage à notre ambiance d’entrée en fonction des dimensions de la salle et du chemin à parcourir par le public pour accéder à notre espace.
– En cas de salle équipée, une découpe 1000w+ filtre 119 (bleu) à accrocher en fond de sçène à jardin avec son câblage. Le branchement se fera dans notre gradateur à fond jardin en dessous de notre décor.
Dans le cas contraire ou si impossibilité technique de votre part nous utiliserons un de nos projecteurs sur pied.
– 4 pains (minimum 5kg) pour stabiliser notre fond de scène.
– Prévoir une mise à la terre de notre gradin
– Aide de 3 personnes au déchargement et au rechargement du camion. La majorité du matériel est sur des chariots à roulettes.
– Présence d’un technicien pendant tout le montage et de 2 personnes pour monter et démonter le gradin, aider au montage et au démontage de certains éléments du décor.
– Sol noir pour la partie scénique (10mX3m) ou plancher bois naturel s’il n’est pas trop clair.
– Une loge.
« Voilà un moment précieux qui nous réunit, petits et grands, autour d’un paysage miniature qui va progressivement révéler ses mystères. Installés au plus près du plateau de jeu, tous bien serrés les uns contre les autres, nous sommes invités à contempler et nous émerveiller de toutes petites choses qui nous renvoient au grand mystère du monde dont nous n’aurons jamais fait le tour. L’histoire se résume en une ligne. Un jour, une créature, qui appartient à une espèce non identifiable, naît sous nos yeux, elle grandit et se métamorphose grâce à son interaction avec ce qu’elle touche, ce qu’elle voit, ce qu’elle entend, ce qu’elle ressent. Cela n’a l’air de rien comme ça et pourtant, au fil de la représentation, avec cette petite marionnette grande comme la main, nous revivons en quelque sorte la curiosité, le plaisir, l’audace, mais la frousse aussi d’explorer ce qui nous entoure comme si c’était la toute première fois… »
Dominique Duthuit – nov 2011 – Permission de sortir – FRANCE INTERDes galets blancs délimitent un espace « naturel », éclairé par des lampes recouvertes de feuilles sèches ; ça et là, sur le sol recouvert de terre, des installations miniatures faites en tiges de bois, coquillages et ficelles (petit moulin, hutte…). Tout un univers qu’une marionnette, sorte de ver de terre au visage de clown, va découvrir. Le petit personnage exprime sans mots, mais avec un langage particulier et des sons, son étonnement, son ravissement, sa peur, sa colère… tous ces « piccoli sentimenti » qui font grandir. Une comédienne manipule, tandis qu’une musicienne crée sur les instruments insolites d’une lutherie sauvage une douce atmosphère. Une collaboration artistique entre un plasticien, un musicien et le Tof Théâtre, pour un bijou de sensibilité et de finesse.
Françoise Sabatier-Morel – oct 2011 – TELERAMA« La rencontre entre Alain Moreau, marionnettiste belge exubérant et ironique, et Antonio Catalano, créateur italien d’univers proches de l’arte povera, a produit un spectacle dont on se demande bien à qui il ne pourrait pas plaire. En suivant les tribulations d’un petit être informe, mi-vermisseau, mi-enfant, pas plus haut que deux pommes, on se laisse glisser avec délices dans un monde des origines : terre, bois, ficelle, coquillages. Tout se transforme : trois brindilles font un portique de cirque, un seau à charbon, affublé d’un manche, une guitare électrique. Tout peut prendre vie, à travers le regard de la marionnette, au gré de sa fantaisie, au fil de ses découvertes, souvent burlesques, parfois cuisantes. Et si la sobriété de moyens, et l’apparente légèreté du propos, ouvrent toutes grandes les portes de l’imagination des spectateurs, placés tout près de la petite scène ronde, elles mettent aussi en valeur le formidable travail de manipulation, de jeu, et d’accompagnement musical de Sandrine Hooge et Céline Robaszynski. »
François Fogel, secrétaire de l’ASSITEJ – Rubrique Coups de Cœur – Avril 2012 – LE PICCOLODu voyage magrittien de Sur la dune, on passe à un univers plus forestier, dans un décor fait de lit de copeaux et de terreau, de constructions miniatures en bois de noisetier, d’instruments extraterrestres. Un univers que l’on doit à l’Italien Antonio Catalano et au patamusicien Max Vandervorst. Du ventre de cette forêt fantasmée surgit un petit être étrange, mi-homme, mi-ver de terre mais 100 % clownesque avec son nez rouge, aventurier attachant qui escalade, disparaît, découvre une balançoire, le vent qui souffle, des pierres musicales, et même la marionnettiste qui lui donne vie. Exploration tactile, sonore et sentimentale qui met les sens des tout-petits en éveil, dans une atmosphère toute douce, sans paroles mais avec une imagination imprévisible, qui va jusqu’à faire naître une étoile filante dans le ciel.
Comme souvent avec le Tof Théâtre, il faut se laisser entraîner dans une déambulation poétique, laisser de côté ses repères et accepter d’entrer dans un imaginaire qui n’a besoin que de quelques bouts de bois pour créer une foule de sentiments : surprise, liberté, frustration. Comme le font nos enfants, finalement, capables de créer un monde entier à partir d’une branchette récupérée par terre. »
Catherine MAKEREEL – Déc 2011 – LE SOIRCe spectacle assez court (45 minutes), sans paroles mais avec beaucoup de musique, destiné aux plus petits à partir de 3 ans (en théorie, mais en pratique plutôt à partir de 5-6 ans pour bien en profiter), est un véritable enchantement des yeux et des oreilles, même pour les adultes. Installés sur des gradins en forme d’arène au plus près du plateau où se trouvent les deux manipulatrices-musiciennes, Lisou De Henau et Céline Robaszynski (épatantes), les spectateurs pénètrent dans l’univers miniature d’une minuscule marionnette, un vermisseau à tête de clown avec un gros nez rouge. Particc à la découverte du monde qui l’entoure, fait entièrement d’éléments naturels (bois de noisetier, coquillages, copeaux de bois, plumes, eau, cailloux, etc.), ce petit être va expérimenter toute une palette de sensations, de la peur à la colère, en passant par la joie et la surprise.
La manipulation de cette marionnette se fait à vue, et permet un jeu très intéressant sur la complicité/rivalité entre la créature et la marionnettiste. Parfois, elle échappe au contrôle de sa manipulatrice pour disparaître via une trappe sous le décor et réapparaître à différents endroits tandis que la marionnettiste disparaît à son tour pour tenter de la rattraper, ce qui provoque l’hilarité du jeune public toujours prompt à participer de façon interactive au spectacle, en l’occurrence à tenter d’aider la marionnettiste à remettre la main sur son petit vermisseau. Le tout avec un accompagnement musical de qualité composé d’instruments plus insolites les uns que les autres et des bruitages particulièrement efficaces. Autant dire que lorsque la marionnette finit par s’endormir au clair d’une toute petite lune rouge et qu’apparaissent de minuscules étoiles au sommet du décor soudain plongé dans le noir, on se surprend à se dire que l’on serait volontiers resté un peu plus longtemps en compagnie du Tof Théâtre et de son vermisseau à tête de clown. (L’arbre aux contes – BLOG de Cristina Murano, Journaliste au MONDE)